Mes souvenirs de transhumance

   La transhumance des brebis est organisée chaque année entre Rocamadour et Luzech dans le but de reconquérir des territoires embroussaillés.

 

Le parcours suivi par le troupeau permet aussi la découverte des paysages lotois par les nombreux marcheurs qui le suivent.

 

J'ai suivi plusieurs étapes au cours des années précédentes et je vous fais partager mes souvenirs

 

 

   En arrivant dans le pré de Rocamadour pour la première fois, j'ai d'abord été surprise par le rassemblement serré des brebis caussenardes encore appelées "brebis à lunettes" qui tournent en rond sous l’œil attentif et un peu anxieux du berger et des éleveurs qui vont entreprendre un voyage inhabituel avec leurs bêtes.

   Les spectateurs sont nombreux et parmi eux beaucoup d'enfants.

 

 

   Des ânes, des chevaux, des charrettes, des vendeurs de toutes sortes, des groupes, des familles au complet, des marcheurs solitaires, des écoliers et leurs accompagnateurs attendent l'heure du départ dans une ambiance festive et, colorée où, aux conversations et saluts se mêlent des bruits de sonnailles.

 

   Mais avant de partir, il y a les discours !

   Quand l'heure du départ est venue, le troupeau de brebis précédé du berger et encadré par les chiens s'élance au pied de la cité mariale suivi par les ânes, les charettes et les randonneurs.

   Ca démarre à toute allure puis la foule des marcheurs s'étire.

  

 

 

 

   En passant on peut admirer l'un des gouffres qui jalonnent ce parcours.

  Celui de Saint-Sauveur aux eaux turquoises, attire les touristes avant qu'on entreprenne la montée vers les granges de Bonnecoste où a lieu le premier pique-nique.

  L'année où j'ai suivi cette étape, les éleveurs faisaient cuire des brochettes d'agneau que l'on partageait en buvant un kir. On pouvait acheter des plateaux-repas ou sortir son pique-nique. 

Spectacle étonnant que le regroupement des brebis apr les chiens.
Les chiens rassemblent le troupeau.

 

   On prend le temps de se reposer puis comme la topographie des lieux s'y prête bien, on peut admirer le surprenant rassemblement du troupeau : Les brebis se sont égayées dans la prairie, au signal du berger, les chiens se mettent au travail et en moins de deux minutes les brebis sont rassemblées.

 

   Si l'une d'elle a des velléités d'indépendance, elle est vite ramenée à la raison.

Entre Rocamadour et Carlucet : les granges de Bonnecoste.
Départ des granges de Bonnecoste.

 

 

 

 Et la longue marche vers Carlucet reprend.

 

 Escortées par leurs gardiens patous et leur berger, les brebis s'élancent sur le sentier.

   Le parcours est pratiquement plat et s'effectue sur des routes goudronnées avant l'arrivée sur les hauteurs de Carlucet près du moulin à vent de Laconté qui date du XVéme siècle.

 

   Des autocars ramènent les chauffeurs au point de départ pendant que d'autres bien organisés retrouvent leur voiture déposée le matin ou encore attendent un membre de la famille ou un ami désigné pour récupérer les marcheurs.

 

   Des animations sont prévue le soir mais je ne puis vous en parler car je n'y ai jamais assisté ; toutefois sur ce site vous trouverez Les animations proposées en 2016

 

 

 

   Le lendemain le rassemblement a lieu au pied du moulin.

   L'année où j'ai suivi cette étape, des averses fréquentes ont perturbé notre parcours qui s'est malgré tout déroulé dans la bonne humeur.

 

   La colonne des animaux et des marcheurs prend la direction de Séniergue où, en raison du temps pluvieux, deux hangars ont été mis à notre disposition pour manger à l'abri.

   On peut s'offrir l'apéro et après le repas, un café nous a réchauffés.

    Il m'est arrivé une petite mésaventure que je vous conte pour vous mettre en garde :

   Au moment du départ, je me suis aperçue que j'avais laissé mes bâtons dans la paille où je m'étais installée pour manger. Je suis retournée sur les lieux mais je ne les ai pas retrouvés.

   Des personnes qui se trouvaient dans le hangar et qui avaient empilé tout un tas de matériel dans un drap m'ont affirmé ne pas avoir trouvé de bâtons mais ne m'ont pas proposé de regarder dans le tas...

A Rocamadour les bébés têtent  leur maman.
Il faut manger avant de partir.

 

 

  Des agneaux nouveaux-nés sont transportés en charette et la mère fatiguée peut les rejoindre pour se reposer ou les nourrir. Ceux, ci-contre, se restaurent avant le départ.

  

    Par des chemins vallonnés, nous avons gagné Frayssinet où des animations musicales et théatrales nous attendaient.

 

 

 

   Nous étions bien fatigués et nous avons regagné rapidement la voiture qui avait été garée là le matin puis nous sommes repartis à carlucet pour récupérer la deuxième voiture.

   Je n'ai pas encore suivi l'étape suivante : Frayssinet-Gigouzac mais je compte la suivre cette année et je vous donnerai mes impressions plus tard.

   On se retrouve à Gigouzac une autre année pour une très belle étape qui nous mènera à Crayssac en fin d'après-midi.

 

   Le village de Gigouzac est situé à 30Km de Loupiac et quand nous arrivons le café offert est le bienvenu.

   Les brebis sont éparpillées dans un prairie proche et on peut encore admirer le travail des chiens lors du regroupement.

 

   En fin de matinée nous traversons La Boissière autre joli village lotois  où les enfants des écoles nous font une haie d'honneur avec les dessins qu'ils ont fait sur le thème de la transhumance.

 

   Après La Boissière nous empruntons un long moment la départementale au grand dam des automobilistes obligés de patienter pendant le passage du troupeau et des suiveurs !

 

   L'étape pique-nique a lieu à Nuzéjoul ; comme il fait beau on s'installe dans les fossés au pied du village; Un apéritif nous est offert avant le pique-nique sorti du sac.

 

   L'après-midi on longe les carrières de Crayssac avant un passage difficile au moment de traverser la départementale et on arrive à la fin de l'étape. Il faut attendre que le chauffeur prenne le car, retourne chercher sa voiture à Gigouzac et vienne nous rechercher avant de rentrer à la maison.

 

   Cette étape est l'une des plus intéressantes que j'ai effectuées par le beauté des villages du parcours et la variété des paysages rencontrés dont le site des carrières.

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